Qui ne connait pas le fameux « bon appétit, bien sûr ! » de Joël Robuchon dans son émission du même nom ? Les années 90 ont vu naitre les émissions culinaires les plus célèbres, parmi elles, celle de Joël Robuchon citée précédemment mais aussi l’émission de Maïté intitulée A table. La particularité de ces émissions : elles traitaient quasi uniquement des recettes salées.
La nouvelle vague des chefs cuisiniers, Cyril Lignac, Thierry Marx adepte de la cuisine moléculaire, Grégory Cuilleron pour ne citer qu’eux, représente bien le changement qu’opère également les chaines télévisées. Ces cinq dernières années, TF1, M6 ou encore Téva, se sont lancées dans des émissions remodelées. Des émissions du typeMasterchef avaient déjà le modèle de compétition entres amateurs. Le succès était au rendez-vous, la dernière saison a enregistré 4,9 millions de téléspectateurs (en baisse comparativement aux autres saisons).
De nouveaux formats, de nouvelles têtes d’affiches mais surtout de nouveaux thèmes : la pâtisserie ! A l’image de la sixième chaîne qui a lancé dès la fin du mois de novembre la compétition amateur des pâtissiers de France dans sa délicieuse émission Le Meilleur Patissier présentée par Cyril Lignac et Mercotte, blogueuse culinaire. Depuis un mois, les candidats nous régalent. Entre babas au Rhum et charlottes, les candidats se surpassent. Cette nouvelle forme de télé-réalité, psychodrames en moins, donne un coup de jeune à la pâtisserie.
Eh oui, le pâtissier n’est plus en surcharge pondéral et « gras du bide » selon Christophe Michalak. A l’image de ce dernier, brun ténébreux mais surtout, chef pâtissier et présentateur de l’émission Le gateau de mes rêves (sur Teva). Les chefs pâtissiers sont jeunes, frais et dynamique, à l’image de leur audience. Une étude montre que les spectateurs des émissions culinaires nouvelles générations sont plutôt des trentenaires actifs.
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